Il est nécessaire de débattre du lien entre information et démocratie. Même dans un monde numérique, les journaux sont des guides indispensables à la politique et à l’actualité dans la société. Les médias sont une chaire qui peut être utilisée pour le bien ou le mal. Le problème aujourd’hui est que le mercantilisme à la hausse et les préjugés politiques ont érodé le professionnalisme journalistique. C’est tragique mais réaliste.
En fait, il est pratiquement impossible de trouver un débat libre dans les grands médias. Certes, les éditorialistes n’ont pas besoin de réprimer ou de déguiser leurs points de vue, mais les journalistes ne sont pas invités à donner leur avis sur les choses. Mais que voit-on ? Ils sont encouragés par leurs patrons à faire précisément cela. Quand ils font mal leur travail – je pense que c’est le cas – les dégâts s’étendent plus loin qu’ils ne peuvent le voir. Parce qu’elles touchent un grand nombre de personnes et parce que leur objet est essentiellement l’évaluation et l’appréciation du bien et du mal social. Pour évaluer la culture politique, ils se trompent sur les faits et apportent des histoires qui blessent généralement la vérité. C’est ainsi que les médias grand public déforment la vérité. Mais qui s’en soucie ? Nous vivons dans une ère post-vérité, après tout.
Les médias grand public sont trompeurs ; il doit exprimer des points de vue avec lesquels il diffère. Peu de gens parcourent le journal d’un bout à l’autre, mais les éditorialistes mettent leur point de vue dans les titres, les pistes et les données. Alors, quels concepts et idées sont juges bons ? Il est rare de trouver dans les médias la perspective la plus panoramique que nous puissions voir si nous puisons dans les articles publiés il y a des décennies. Il y a certainement eu des colonnes éditoriales et des spots de diffusion plus responsables dans les journaux, les radios et la télévision il y a des années.
Surtout, les opinions « dissidentes » sont filtrées ou au mieux traitées comme des conneries (pardonnez mon français). Une communication ouverte et un débat franc, basé sur une source d’information ouverte, deviennent de plus en plus une menace pour les grandes entreprises et les partis politiques. La tendance se confirme, d’une manière quelque peu embarrassante, quand on pense aux attaques quotidiennes des médias grand public contre la politique conservatrice dans des pays comme les États-Unis, le Brésil ou l’Argentine. Il y a beaucoup d’informations et médias qui sortent de nos médias grand public ces jours-ci et la plupart d’entre elles ont notoirement tendance à refuser de reconnaître les bonnes qualités des politiciens chrétiens conservateurs. Les médias nous présentent une vision déformée de la réalité.
Nous aspirons à une démocratie plus significative. Nous avons besoin de segments de presse plus indépendants. Cela rend les concepts d’intelligence culturelle et d’engagement moral d’autant plus intéressants.